Ancêtres des familles Rivard

Vers les parents français de Nicolas et Robert

Nicolas Rivard, Sieur de la Vigne (1617 - 1701)

Nicolas Rivard dit Lavigne a été baptisé à Saint Aubin de Tourouvre, le 10 juin 1617. Le 6 mars 1648, s'est engagé à venir servir en Nouvelle-France, pour le compte des frères Juchereau, pour une période de trois ans. Il y est resté jusqu'à la fin de ses jours.

Ayant gardé le surnom " La Vigne" de sa mère, il épousa, en 1652, à Trois-Rivières, Catherine Saint-Père, une orpheline et veuve de 18 ans, fille de Etienne Saint-Père, pâtissier, et de Madeleine Cousteau, originaire de Saint-Jean d'Angély, au Poitou. Catherine Saint-Père venait de perdre son mari, massacré par les Iroquois, le 18 août 1652. Agé alors de 34 ans, en homme généreux et bon, Nicolas Rivard s' était porté au secours matériel de la veuve Catherine qu'il a mariée, peu après le drame.

Nicolas Rivard dit La Vigne obtint une concession à Saint-François-Xavier de Batiscan le 23 mars 1666. Il y fut cultivateur, capitaine de milice et marguillier.

Il est décédé à Batiscan où il a été inhumé le 1e juillet 1701, âgé de 84 ans. Pour sa part, Catherine Saint-Père a aussi été inhumée à Batiscan, à 75 ans, le 28 juin 1709.

Au parc historique du Vieux Presbytère, à Batiscan, un monument dévoilé par l'AIFR, commémore le souvenir de Nicolas Rivard dit Lavigne. Tout près, à proximité de l' île Saint Eloi, l'archéologue René Lévesque a entrepris des sondages et croit avoir localisé les vestiges de sa maison qui servit, au tout début, de chapelle aux missionnaires de passage, avant la construction de la première église (1670 1674). En visite pastorale et en tournée de confirmations, Mgr de Lavai, premier évêque de Québec, y aurait séjourné, en 1669. Dix enfants sont issus de l'union de Nicolas Rivard dit Lavigne à Catherine Saint-Père,
sept fils qui ont presque tous adopté des surnoms (patronymes) et trois filles.

Lien vers une brève bibliographie de Nicolas:

Robert Rivard, dit Loranger ( 1638 - 1699)


Robert Rivard est venu rejoindre son frère Nicolas, en Nouvelle-France, à titre de volontaire, quelque 14 ans plus tard, c'est-à-dire en 1662.

Baptisé à Tourouvre le 10 juillet 1638, il a épousé Marie-Madeleine Guillet, fille de Pierre Guillet, dit Lajeunesse, et de Jeanne Saint-Père, au Cap-de-la-Madeleine, vers 28 octobre 1664.

Jeanne était la soeur de Catherine, l'épouse de Nicolas. Le contrat de mariage a été signé à Trois-Rivières devant le notaire Jacques De Le Touche (registres 1664-1669).

Robert Rivard s'est d'abord établi, sur les traces de son frère,
comme colon au Cap-de-la-Madeleine (1664), puis à Batiscan (1666). Mais il a principalement oeuvré, notamment en 1695, comme courreur des bois engagé dans le commerce des fourrures au "pays d'en Haut".

C'est probablement à cause de ses cheveux roux qu'il a hérité du surnom de « l'Orangé » ou Loranger.

Son mariage à Marie-Madeleine Guillet lui a donné 12 enfants, sept fils et cinq filles. En raison de surnoms utilisés par ces derniers et leurs descendants ainsi qu'en raison des noms de ménage de ses filles, Robert Rivard dit Loranger est l'ancêtre des Loranger, des Feuilleverte, des Montendre, des Bellefeuille, des Maisonville, des LeSieur, des Dumontier, etc.

L'ancêtre Robert Rivard dit Loranger a été inhumé a Batiscan, le 11 mai 1699, âgé de 61 ans. Marie-Madeleine Guillet l'a rejoint au lieu de son dernier repos, 37 ans plus tard, le 27 avril 1736.

Les Feuilleverte de sa descendance ont notamment contribué à la fondation de la ville de Détroit

A Batiscan, on croit avoir localisé la terre de Robert Rivard dit Loranger. En 2004, un monument a en effet été dévoilé,le long de la route 138 longeant le fleuve, sur la propriété de M. Eric Labissonnière. L'historien Maurice Loranger, du Cap-de-la-Madeleine, un de ses plus illustres descendants, a co-présidé l' événement avec madame Monique Loranger-Tessier.

Lien vers une brève bibliographie de Robert: